+ L'idée serait de prendre un bol. D'y verser un peu de lait cru. Ajouter une gousse d'ail et une pincée de poivre. Un demi piment d’Espelette et du vinaigre en mélengeant vigoureusement. Une once de farine pour lier le tout et du jus de citron pour ajouter au piquant l'acide de l'agrume. Laissez mijoter vingt-deux ans. Vous avez un Phantom.
+ Rituel du matin : enfiler des chaussettes dès le lever du lit (ça évite que les pieds chauds soient heurtés par le sol froid) ; recouvrir son pyjama de sa cape de sorcier (ça évite les regards indélicats) et se rendre dans la Grande Salle pour avaler son lait froid au chocolat (jamais du chaud, ça le rend grognon).
+ Phantom n'aime pas les boissons chaudes, le feu, la pluie, la neige, le vent, l'humidité, les algues, le saumon, le praliné, la mangue, l'odeur du chien mouillé, les haleines matinales, les rires féminins, le manque de temps, le surplus de temps, être en avance, être en retard, s'ennuyer, travailler trop, les pulls qui démangent, les capuches, les parapluies, les orteils et les rongeurs.
+ Avery jusqu'à la fin de sa vie. Il porte beaucoup d'importance à son nom pour lequel il voit un avenir prestigieux, monumental. Il ne supporte plus d'être dans l'ombre des ancestrales et puissantes grandes familles de sang pur.
+ Il est terrifié par toutes ces histoires d'horcruxes. Un doute croissant l'envahit au fur et à mesure des jours. Il panique à l'idée que l'on puisse avant lui trouver son fragment d'âme et le contrôler. Pourtant, il a beau retourner la question sous tous les sens, pas moyen de deviner ce que pourrait être son horcruxe.
+ Phantom a été victime d'une attaque sauvage, dans le bois cernant le manoir Avery. Il a été laissé pour mort des heures durant avant que sa famille ne le retrouve étendu au sol, la gorge quasiment toute béante, arrachée. Un flot de sang énorme s'était déversé tandis que les os avaient craqué à certains endroits. Mais, comble de l'horreur, la bestiole qui l'avait attaquée était un lycan. Dès la prochaine Lune, Phantom s'en était aperçu et était devenu, à son tour, le bourreau de ses pairs.