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 old heat of a raging fire ≠ démébal

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Hannibal I. Yaxley
Hannibal I. Yaxley

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MessageSujet: old heat of a raging fire ≠ démébal   old heat of a raging fire ≠ démébal EmptyLun 27 Oct - 3:25



     “Wrap my roots all around my bones and when they come for me, when they call my name : cast my shadow from a bellow's flame. Cause I've loved you for too long. ”


Le calme, que seulement le claquement de l'horloge viennent perturber. Que seulement les crépitements du feu viennent animer. Votre silence n'est pas un malaise, tu es bien, très bien, trop bien. Ton livre est ouvert sur la table devant vous, en ce samedi après-midi de novembre. Tu n'avais pas envie de mettre les pieds dehors, pas aujourd'hui malgré la proposition de Démi d'aller y retrouver Estelle. Tu n'as pas envie d'avoir froid, ton instinct de survie, sans doutes, qui te piège à l'intérieur tandis que les autres profitent des plaisirs de la fin de cet automne. Tu as proposé quelque chose de bien moins passionnant : une séance d'étude. Parce que ça t'empêchera de lui sauter dessus devant tout le monde. Parce que c'est calme et bien, parce que les examens arrivent et que tu n'arrives pas à te concentrer. Pour une fois, ce n'est pas la faute du bruit. Ton livre est ouvert devant toi, tu fais tourner ta plume entre tes doigts, puis tu l'échappes dans un jet d'encre qui tâche ta page. Tu grognes, impossible de lire maintenant, bravo champion. Tu balance ton livre en bas de la table, t’affaissant sur tes bras pour parasiter celui de la rousse. Comme si c'était un excellent catalyseur d'intérêt que d'avoir son souffle chaud à proximité de ton cou. Sentir son regard sur toi plutôt que sur le livre alors que tu te retournes pour regarder. Tu te concentre de nouveau sur cette matière idiote. Plissant tes yeux alors que tu lis une ligne que tu ne comprend pas très bien, mais tu t'en fiches. Tes yeux sont lourds de toutes façons. Tu te concentre de nouveau sur cette matière idiote. Plissant tes yeux alors que tu lis une ligne que tu ne comprend pas très bien, mais tu t'en fiches. Tes yeux sont lourds de toutes façons. Tu te surprend à relire le même passage deux fois. Tu retournes plus haut pour vois s'il n'y ait pas vraiment deux fois, si c'est pas voulu. Un truc idiot du genre pour s'assurer que les élèves lisent tout, une question piège : Quelle s phrases reviennent deux fois de suite dans ce chapitre ? Le résumé qu'on t'en as fait ne servira ici à rien du tout.

De bruyants serpentards font leur entré alors que tu te redresses doucement, qu'ils captent ton attention. Tu regardes Déméter pour voir si elle les regarde, mais elle est rivée sur les pages. Oui, étonnement. Ton regard retrouve pourtant les mecs, l'un d'eux semble vous avoir remarqué. Enfin, il a surtout remarqué la splendide rousse qui ne lui adresse pas une œillade. Ça te brûle l'âme d'une façon déraisonnable. Et ce petit haussement de sourcil qu'il a ensuite vers toi. Oui, ce haussement de sourcil, c'est rien que pour toi. Une menace, un défi. Tu dois y répondre, l'attaquer. Il ne t'en crois pas capable. Il ne croit pas que tu mérites la présence de Démi. Il vas le payer cher ce petite idiot tout ce qu'il a pu s'imaginer avec elle dans sa cervelle de moineau. Il n'as aucune idée de comment c'est avec elle. Il ne pourrait même pas imaginer, il se fourvoie et ça t'énerves encore d'avantage. Tu te redresses brusquement, te penchant vers le sol pour attraper ton bouquin. Sans perdre une seconde tu lui balances au visage. Et le livre ne le rate pas, allant retrouver sa mâchoire en manquant de la lui décrocher. Tu avances vers lui en grognant. Deux mâles, deux coqs. Tu veux défendre ton territoire et ses amis s'en amusent déjà. Ils s'en amusent jusqu'à ce qu'ils voient que t'es un débile qui va directement accroché tes dents au bras du jeune homme que tu mord avec hargne. C'est moins drôle maintenant, parce que tu ne lâche pas. Tu pars avec le bras ou tu ne pars pas. Les deux autres types tentent de vous séparer en tirant sur l'un et l'autre, mais tu tiens très fermement son bras. Et la mâchoire d'une homme est étonnant plus puissante que les minables coups que peuvent donner ses poings. Oh oui, tu fous encore du sang sur ton nom et tu t'en balances. Tu as vu les démons qui suivaient cet imbécile et tu ne le laissera pas toucher ta Déméter, même avec une branche.
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Déméter M. Ó Cathasaigh
Déméter M. Ó Cathasaigh

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MessageSujet: Re: old heat of a raging fire ≠ démébal   old heat of a raging fire ≠ démébal EmptyMer 29 Oct - 5:59


Lying inside our quiet drama
breathing you in when i want you out, finding our truth in a hope of doubt.
Novembre, où la saison morte, un mois qui s’étire, qui se refroidit. Un mois qui dérobe la lumière des autres, sans la neige de décembre, sans sa magie. Novembre n’a jamais été une bonne période, suivant halloween de près, ne se comptant bien souvent que peu ou pas de flocon pour émerveiller les yeux, il n’aura jamais eu qu’une utilité : la naissance des sœurs Ò Cathasaigh. Et pourtant, ce n’était pas encore le bon moment, la bonne période, les étudiants se remettaient tout juste des festivités d’octobre, le mois commençait tout juste et l’anniversaire des jumelles n’était encore qu’une marque sur le calendrier. C’est d’ailleurs ce fait qui avait convaincu la jolie tête rousse, celle appartenant à la plus mesquine des deux sœurs, à la moins chaleureuse, même si on la surnommait la fille de feu, même si beaucoup d’homme allait s’y brûler, de rester dans sa salle commune. Enfin, ce n’était pas entièrement vrai, car plus qu’un ennui total, il lui aurait suffi de trouver Stella, sa nouvelle jumelle, sa sœur d’âme oui, pour savoir s’occuper, c’est le jeune homme à sa droite qui l’avait convaincu de rester. Pourquoi ici et pas là-bas ? Pourquoi avec lui et pas elle ? Déméter se posait la même question, sa meilleure amie lui manquant presque cruellement. C’est qu’elles avaient prises l’habitude de passer tous leurs moments libres ensemble, trop peut-être même. Or, ce samedi après-midi-là n’aurait pas dû faire exception, mais quand Demi avait été déjeuner, suivi de près par son chien de compagnie, un chien territorial s’étant bien évidemment tromper de terrain à son humble avis, personne ne pouvait croire pouvoir posséder un volcan tout de même, elle avait découvert Stella en pleine conversation avec Pios. La jalousie est un bien vilain défaut à ce qu’on raconte et Demi avait toujours été pleinement d’accord avec la chose, que le sentiment soit possédé par un autre ou par elle-même. Face à cette presque sœur, elle se montrait presque aussi stupide que Hannibal et c’est fort probablement pour cette raison qu’elle lui avait accordé tout son après-midi. Oh, il ne fallait pas s’inquiéter outre-mesure pour les deux filles, elles se retrouveraient à l’heure du souper et finiraient fort probablement la soirée ensemble, dissimulée quelque part pour être tranquille. Mais pour l’instant, c’est près du brun que la rouquine c’était installée.

Un coude posé sur la table, sa joue déposée dans le creux de sa paume, elle était la parfaite représentation d’une quelconque déesse intellectuelle. Ses cheveux rougeoyaient devant l’âtre allumé et le feu jetait des reflets dorés sur sa peau au teint de pêche, même ses lèvres charnues, pareille à un fruit bien mûr juteux, étaient mises de l’avant par la lumière ambiante. Et si son partenaire d’étude frissonnait sous ses vêtements, la fille de feu ne semblait pas ressentir son effet. Au contraire, vêtue légèrement, dénudée depuis la mi-cuisse, elle avait bien croisée les jambes sous la table, mais davantage par un souci d’habitude que pour se réchauffer. Mordillant un bout de son pouce, celui tenant avec grâce sa plume, elle tentait de se concentrer sur sa lecture et les annotations dont elle décorait la marge. Oh, Hannibal en vint bel et bien à la déconcentrer lorsqu’il lance son livre plus loin, mais elle le laisse faire. Il faut laisser les enfants crier parfois, les chiens courir, eh bien avec le brun c’était le même principe : il suffisait de le laisser faire des bêtises de temps à autre. Et puis, il valait mieux que ce soit un livre qu’un animal ou un enfant, non ? Oui, malgré ses allures inaccessibles et hautaines, Demi se considérait relativement optimiste. Bien entendu, ce n’était pas l’avis de tout le monde, mais l’avis des autres ne l’intéressait plus depuis longtemps. Hannibal était son ami, aussi étrange puisse être l’homme, aussi dangereux sache-t-il se montrer, au final rien ne comptait à ce sujet non plus. Sans savoir pourquoi, la rousse lui faisait confiance. Pas aveuglément, après tout elle ne réservait ce genre de confiance qu’à deux personnes en ce monde pour l’instant, mais ça ne rendait pas le fait moins impressionnant puisque Déméter était bien connu pour se méfier excessivement des hommes. Femme de passion, femme pleine de séduction, sensuelle même, on la connaissait pour sa « petite vertu », mais surement pas pour son affection des hommes, une fois hors du lit du moins. À cet égard, Hannibal était une primeur, une exception à la règle : le seul homme à la faire se sentir aussi à l’aise, aussi en sécurité. Pourquoi ? Elle ne se l’expliquait pas, pas davantage il y avait deux mois, quand elle avait finalement répondu au baiser passionné du brun au regard sauvage, que maintenant, alors qu’elle se contentait d’être jolie et de se concentrer, assise à sa gauche. Elle n’était pourtant une chasse-gardée, ça absolument pas, mais elle était « autre chose », elle le ressentait jusque dans son estomac. Or, si Demi savait réagir à beaucoup de chose, elle ne savait pas comment vivre avec ce sentiment en son sein. Mais quel sentiment ? Allez donc savoir.

Elle en était donc à tenter de se concentrer sur sa lecture, et elle venait d’y arriver, ignorant le regard de l’homme-bête, quand d’un coup, des voix les rejoignirent. Faisant le choix de les ignorer, la princesse de feu, inaccessible depuis sa tour, se contenta de leur lancer un bref regard pour finalement se remettre à sa lecture. En reconnaissait-elle un ? Vaguement, en fait elle retenait rarement les visages ou les noms, par parce que ça ne comptait pas, mais par choix. Parce que c’était plus facile de jeter et de blesser les gens ainsi, parce que donner de l’importance à quelqu’un, c’était lui offrir une chance de vous marquer. Or, Déméter avait été suffisamment « marqué » au cours de son enfance. Plus jamais, lui disait son cœur. Elle qu’on traitait de fille de petite vertu, ne pouvait s’empêcher de rire avec suffisance sous ce titre. Après tout, pourquoi aurait-elle été vexée qu’on diminue la taille d’une chose qu’elle ne possédait plus depuis longtemps, trop longtemps. Les autres pouvaient parler, les garçons pouvaient bien la déshabiller du regard, saliver sur ses courbes, sur cette bouche boudeuse, la jolie rousse ne s’en sentait pas diminué. On lui avait volé sa vertu longtemps auparavant et on ne lui avait pas demandé son avis, elle avait l’habitude. Qu’on la regarde, qu’on la désir, qu’on se jette à ses pieds, qu’on lui promette des vies entières de plaisir et de délice, peu lui importait. En fait, elle se contentait de perdre, de voler, le meilleur comme le pire. Mais surtout le pire, parce qu’elle n’avait que faire du meilleur. On ne peut décidément pas s’approprier le talent d’un autre, n’est-ce pas ? Non. Mais on peut utiliser le pire de sa personne, ses faiblesses, ses vices, on peut les retourner contre eux. Ça, Demi savait le faire, entièrement opposée à sa sœur dans ce combat, elle se voulait autant mesquine que Rhéa pouvait se montrer chaleureuse. Tant pis, le feu en vivant en elles n’avaient pas la même source, pas les mêmes composantes. Celui de sa jumelle avait quelque chose de presque curatif, le sien se contentait de faire flamber. Et c’est l’un des traits de caractère commun qu’ils possédaient, Hannibal et elle. Dès qu’il se leva, les yeux de la jeune femme se redressèrent lentement, suivant son évolution, appréciant l’agilité de ses mouvements, la prestance de l’homme qui se redressait avec son livre. Puis le coup éclata et une gerbe de sang aussi, faisant pétiller les yeux noisette de la diablesse. Ce n’est pas que la violence gratuite amusait Demi en temps normal, au contraire, elle trouvait les bagarres rustres et peu flatteuses, même si c’était aussi un bon moyen de choisir un mâle alpha avec qui se bruler un peu plus fort, afin de couvrir ses blessures. Pourtant, quand c’était son fidèle toutou qui lançait les coups, elle se découvrait des penchants sadiques.

Abandonnant son livre, qui avait perdu tout intérêt à ses yeux, la jeune femme inclina plutôt la tête vers la droite alors qu’Hannibal, sauvageon dans l’âme, lançait son premier grognement. Cannibal à ses heures, voir pas mal tout le temps oui, il venait de lancer l’offensive et si Demi se redressa sans faire un bruit, flottant presque dans les airs, discrète comme elle savait difficilement le faire, ce n’est qu’au moment où les garçons en virent à tenter de séparer son ami, son toutou adoré, qu’elle se décida à avancer. Plutôt que de tirer sur le brun, qui allait fort probablement partir avec le bras du sombre imbécile ayant osé croiser sa route, c’est dans ses cheveux soyeux qu’elle fit glisser ses doigts. Douce, les doigts agiles, lui raclant presque tendrement le crâne, sa voix se fit mélodieuse, onctueuse même, alors qu’elle se faufilait entre les jurons et les ordres donnés à son petit mangeur de sorcier : « Hann, il n’est pas comestible tu sais. Lâche-le… » Elle ronronnait presque sous ses paroles et laissa ses doigts couler contre sa nuque, alors que les autres garçons arrêtaient leurs gestes ou se taisaient, surpris ou intrigués. Certains, tout bonnement dégoutés. Grand bien leur fasse, elle cherchait plutôt le regard d’Hannibal, un petit sourire enjôleur recourbant ses lèvres. Il allait hésiter, elle le savait, mais elle ne s’en inquiétait pas, au contraire. Ce petit comportement rebelle, cette envie de s’opposer, de dévorer les gens, de les faire souffrir, étaient piles ce qui lui plaisait chez son ami. Plantant enfin son regard dans le sien, elle laissa la malice s’y faufiler, cette envie de le voir dévorer ses opposants y briller, pour finalement rire légèrement alors qu’il relâchait sans douceur le bras du garçon. En fait, plus que d’être sans délicatesse ou sans égard, la façon de faire du brun était empreinte de rage, d’une soif de ce que son nom soufflait souvent aux oreilles des autres : Hannibal le cannibale. Or, dans ce domaine là aussi, Déméter s’y retrouvait avec lui, préférant les cœurs pour sa part. Fort. Palpitant. Rigoureux. Effréné.

Ne s’inquiétant pas des autres, et surtout pas de cette main masculine qui vint se poser sur son bras, pour la retenir d’approcher davantage du sauvage, elle s’avança en direction d’Hannibal. Oh, la main de l’un des garçons la fit bien tourner le regard vers lui, mais il n’y avait que de la glace en elle, ancien volcan allumé, maintenant éteint. Le temps d’être près de lui, le temps d’être libérée. Elle n’aurait d’ailleurs pas sut dire si le garçon se voulait protecteur d’elle parce qu’il la connaissait ou pas, leurs visages se ressemblaient tous. Le seul moyen qu’elle connaissait pour ne pas retomber trois fois sur le même garçon, c’était leur technique, leur façon de la séduire, leur confiance. Celui-là, elle ne le connaissait pas ou encore, que très peu. Elle tira tout naturellement sur son bras, le foudroyant presque du regard et rejoignit Hannibal, que deux garçons maintenait dorénavant par un bras chacun. Leur adressant un bref sourire, aussi chaleureux que la température extérieur de la journée, elle leur parla doucement, mais fermement, « c’est bon, lâchez le. Il est avec moi, il a terminé. » Rien à voir avec la façon dont elle c’était adressée à lui plus tôt, à ce fou furieux à qui elle souriait maintenant avec quelque chose de malicieux, d’amusé oui. Un garçon lança alors tout haut que c’était hors de question, que le demeuré devait avoir sa leçon et cette fois, Déméter se permis de rire réellement. « Et de qui ? Vous ? Allons, ne soyez pas stupide. Relâchez-le avant qu’il se décide à tous vous dévorer. J’ai besoin de lui. » Princesse capricieuse, elle croisa lentement les bras, leur jetant à tous un coup d’œil sévère. La vérité était pourtant bien différente, parce que finalement, la question était de savoir s’il libérerait eux même Hannibal et s’éviterait alors de prendre cher, ou si elle serait forcé de donner un léger coup de main à son ami pour ensuite le regarder mettre à tabac toute cette bande d’imbécile.
code by bat'phanie
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