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 Falling in love is like jumping off a really tall building, Your head tells you, "Idiot you’re gonna die."

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Julian Weasley
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MessageSujet: Falling in love is like jumping off a really tall building, Your head tells you, "Idiot you’re gonna die."   Falling in love is like jumping off a really tall building, Your head tells you, "Idiot you’re gonna die." EmptyDim 2 Nov - 22:18



❝I'm not scared to jump. I'm not scared to fall. If there was nowhere to land.I woudn't be scared at all❞

Puck & Jules



La boue. Le mauvais temps. Les cognards. La trinité infernale de tout joueur de Quidditch.  Novembre avait le don certain de les réunir en un seul et même lieu comme une sorte de grande sauterie automnale à la gloire du rhume, des ecchymoses et de l'hypothermie : Le Stade de Poudlard, Ecosse. Dressée sur son balai, Julian laissa son regard se porter au loin, là où les lourds nuages s’amoncelaient avec une célérité qu'elle ne trouva pas à son goût. Combien de joueur sont-ils morts frappés par la foudre au cours d’un entraînement ? Sans doute quelques uns. Ce qui expliquerait que la pelouse du stade soit aussi verte. On devait sans doute enfouir leur corps dans le secret de la nuit afin de fertiliser le terrain. Il suffisait ensuite d'ajouter un peu de cette humidité écossaise... Les trombes d’eau qui dégringolèrent du ciel telle une malédiction biblique la coupèrent dans ses pensées. La vue brouillée par la pluie battante, le batteur peina à garder les yeux ouverts alors que l’eau glacée imbibait ses vêtements avant de se glisser sournoisement le long de la colonne vertébrale. Elle jura bien un peu, maudissant les attributs de Merlin et des quatre réunis avant d'esquiver un cognard que la brume perverse venait de laisser sortir de sa gueule fantomatique.

Elle aurait sans doute presque supplié les mânes de la météo pour délivrer une tempête de force 5 afin de pouvoir rejoindre la salle commune au plus vite et a fortiori son lit. Sa couette. Ses Oreillers. Une douche brûlante. A sa conscience d'ajouter sournoisement Et le ravissant sourire de Siobhàn. «  WEASLEY ! ARRETE DE BAILLER AUX HYPOGRIFFES ET BOUGE LE TAS ADIPEUX QUI TE SERT DE DERRIERE, ESPECE DE TROLL DES MONTAGNES ! ». Au temps pour la douche chaude. Elle attendrait sûrement la fin de l'entraînement. Quitte à en sortir pour rejoindre l'infirmerie. Lieu O combien honni mais fréquenté depuis que Julian avait passé les portes de la sélection. Il était cependant certain que depuis le début de l'année, ses visites se faisaient de plus en plus fréquente au grand damne de ses frères qui n'avaient eu de cesse de piquer ses oreillers pour la faire sortir du lit plus vite. Sa mère, quant à elle, avait déjà envoyé deux beuglantes qui avaient atterri dans son porridge avec l'élégance d'un Magnard à Pointes dans un magasin de porcelaine fine tout en hurlant que dans la perspective où Julian avait vingt Merlin d'heures à sortir de son vagin, elle pouvait au moins respecter ce que sa génitrice avait crée en évitant de se casser tous les os de son maudit corps. Et qu'en cas de récidive, elle viendrait elle-même chercher sa cadette pour l'attacher à une chaise jusqu'à la fin de sa scolarité. La gryffondor restait alors imperturbable, sachant que la fuite ne ferait qu'accentuer son ridicule. Pourtant, dans son fort intérieur et sous le regard moqueur de sa fratrie étendue, elle priait sincèrement pour qu'une certaine écossaise n'ait rien entendue des détails anatomiques livrés par Mrs Weasley mère.

« ROBERT WEASLEY ! QUAND JE TIENDRAIS TON PETIT CRANE DE ROUX ENTRE MES MAINS, JE TE JURE, SUR LA TETE DE TANTE MURIEL, QUE JE NE TE FERAIS PAS SOUFFRIR. TA MORT SERA RAPIDE ET INDOLORE ! RENDS TOI MAINTENANT OU PREPARE TOI A COURIR POUR LE RESTE DE TA PUTAIN D EXISTENCE, VERACRASSE DE TRAITRE ! »

Julian venait de pénétrer dans la salle commune comme une mauvaise sorcière de film d'horreur. Dehors, les éclairs vrillaient une nuit particulièrement épaisse et sans étoile. Rien que les ténèbres et le froid. Elle allait attraper son frère, ce traître qui partageait la moitié de son patrimoine génétique,  ce glandeur dégénéré, cette tête de troll farci... Oui, elle allait faire un carnage. Ses lèvres se plissèrent en un rictus dangereux. Elle ne se préoccupait ni de la boue qui maculait sa joue, ni de l'hématome qui fleurissait sous ses côtes et encore moins des égratignures qui zébraient ses jambes. Les regards se tournèrent vers elle. De ses cheveux défaits et trempés à sa tenue légère.  Robert. Ses vêtements propres et ses vêtements sales disparus avec le reste de l'équipe. Elle n'avait pu se fier qu'à sa baguette pour retrouver son chemin à travers le parc embrumé. Le T-shirt qu'elle avait trouvé en fouillant dans les vestiaires arboraient le logo des Pies de Montrose et lui allait légèrement trop grand. Il avait sauvé son honneur et elle se promit de supporter cette équipe au moins une fois l'année prochaine pour remercier sa bonne étoile. Sans un mot, elle se glissa d'un pas aussi décidé que volontaire jusqu'à l'escalier et laissa un soupir de soulagement en voyant son calvaire se terminer sans heurt. C’était sans compter sur le destin. Ou la poisse. Ou les deux, puissance démoniaque incarnée ce chat maudit qu'elle avait croisé pas plus tard que ce matin. Vieux, mité et vraiment flippant. Le Père La Tuile, félidé O combien décrié de la Tour Gryffondor. Elle venait de percuter Siobhàn Maclachlàn. La dernière et la première personne qu'elle aurait voulu voir mais présentement la dernière.  Médusée, elle fit quelques pas en arrière, bafouillant des excuses incohérentes et ridicules, ses prunelles noisette rivées sur l'un des tapis de la Salle Commune en tirant sur le bas de son haut afin de se rendre plus présentable. Comme un Cerf prit dans les phares d'un Magicobus, Julian resta tétanisée et tremblante, la bouche entrouverte, incapable de produire le moindre son. Par le caleçon de Godric. Faites quelque chose. Elle devait avoir l'air mal en point et frigorifiée puisque des doigts attentifs vinrent se poser sur se front comme pour en jauger la température. Ses joues en profitèrent pour se parer de la plus belle des nuances de rouge. " Siob...Siobhàn. Saa...Salut !" Oh par les boules et les ovaires des Quatre, elle était cuite.



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Siobhàn Maclachlan
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MessageSujet: Re: Falling in love is like jumping off a really tall building, Your head tells you, "Idiot you’re gonna die."   Falling in love is like jumping off a really tall building, Your head tells you, "Idiot you’re gonna die." EmptyMar 4 Nov - 21:20

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Siobhàn ∞ Julian
Puck dévalait les escaliers qui menaient des dortoirs à la Salle Commune quatres à quatres. Tout le monde était déjà descendu dîner dans la Grande Salle. Puck avait elle attendu assise sur le bord d'une fenêtre le retour de l'équipe de Quidditch de Gryffondor de leur entraînement. Sur ses genoux s'étaient trouvé son parchemin sur les effets secondaires et indésirable du Felix Felicis qu'elle devait au Pr Weasley pour le surlendemain, qu'elle ne parvenait pas à poursuivre. Puck avait été inquiète. La fenêtre au bord de laquelle elle s'était assise donnait supposément sur le terrain de Quidditch... qui s'était perdu dans une nuée de nuages noirs déversant le Déluge sur l'école de magie. Un temps à se prendre un Cognard, à percuter un co-équipier, ou à glisser de son balais... voir les trois à la fois... Elle n'avait rien pu voir de l'entraînement, mais vu le temps que l'équipe mettait à revenir, il était assurément arrivé quelque chose. Julian avait fini à l'Infirmerie, c'était évident. Elle y trouvait son chemin avec plus de facilité qu'un Fléreur trouvait l'or. Cédant à ses angoisses, Siobhàn s'était précipitée dans son dortoir pour y jeter sans plus de précautions son devoir sur son lit et redescendre plus vite que le vent les escaliers, direction l'Infirmerie. Elle sauta les six dernières marches du colimaçon d'un coup, et percuta de plein fouet une élève qui montait en sens inverse. Elle avait prit tellement d'élan qu'elle manqua de la faire tomber, mais la rattrapa in extremis en lui saisissant les bras. C'est alors qu'elle réalisa, en relevant les yeux, qu'il s'agissait de Julian Weasley, arborant un T-shirt des Pies de Montrose...

Siobhàn réprima son élan de l'embrasser fougueusement sur place à la vue de son équipe vénérée sur la poitrine de l'envoutante sorcière... mais elle se rendit compte que la peau de Jules était mouillée sous ses doigts, que sous les dis T-shirt elle ne portait rien, et que ses longs cheveux roux gouttaient sur le tapis sous ses pieds nus. Les yeux clairs de Puck parcoururent lentement le corps de la batteuse, du haut vers le bas, puis du bas vers le haut, un air de surprise figé sur son visage, un timide sourire amusé sur ses lèvres. Elle ne savait pas si elle devait se rincer l’œil, ou s'inquiéter...
"Siob...Siobhàn. Saa...Salut !" bégaya la belle Gryffondor. Siobhàn aurait pu croire que ses dents claquaient de froid, si ce n'était le rouge sur ses joues qu'elle devait sentir brûler.
Puck glissa sa main droite sur son front, gardant sa main gauche fermement sur son bras au cas où elle défaillirait. Elle ne pouvait pas sentir de fièvre sous sa paume, mais Julian n'était visiblement pas dans son état normal. Siobhàn se pencha sur son visage, comme sur le point de lui confier un secret.
"Julian... Tu sais que tu n'as pas de pantalon?" Vu la boue qui lui tachait les pieds, elle avait visiblement fait tout le trajet du stade jusqu'ici dans cette tenue. C'était un miracle si elle n'avait pas attrapé la mort "Tes co-équipiers t'ont laissée rentrer comme ça?" demanda-t-elle en se jurant d'en toucher un mot à ses frères. "Viens, il faut te sécher et te mettre au chaud." La tenant toujours dans ses bras, Siobhàn la tira doucement vers les escaliers. Julian était en 2nde année, son dortoir était juste sous le sien. Siobhàn comptait bien s'assurer qu'elle finisse propre et sèche dans son lit sans tourner de l'oeil.
"Assieds-toi," lui dit-elle une fois arrivées dans le dortoir, en l'accompagnant jusqu'à son lit sans la lâcher une seule fois. Jules était capable de se fendre le crâne en se prenant les pieds dans une valise. "Je vais te décrasser un peu les jambes." Siobhàn ouvrit l'armoire qui se trouvait à côté du lit de Jules, ne tarda pas à en sortir une serviette qu'elle plia sur laquelle elle tendit sa baguette. "Aguamenti recalfacio." Un fin filet d'eau chaude vint imbiber la serviette, puis Siobhàn revint auprès de Julian, s'agenouilla devant elle et passa doucement la serviette sur ses jambes et ses pieds nus, en retirant peu à peu la boue. Lentement, les égratignures qui lui zébraient la peau apparurent. Siobhàn se figea. "Comment tu t'es fait ça?" Elle aurait bien pu demander "Qui t'as fait ça?" que son ton n'aurait pas été différent. Puis elle sembla se rappeler que Julian n'avait besoin de personne pour se blesser. Elle haussa un sourcil, comme si elle se demandait "Pourquoi est-ce que je pose même la question?" puis reprit sa baguette en main. "Vulnera Sanentur." Les fines égratignures disparurent comme de l'eau qui s'évaporait au soleil.

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Julian Weasley
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MessageSujet: Re: Falling in love is like jumping off a really tall building, Your head tells you, "Idiot you’re gonna die."   Falling in love is like jumping off a really tall building, Your head tells you, "Idiot you’re gonna die." EmptyMer 5 Nov - 0:27



❝I'm not scared to jump. I'm not scared to fall. If there was nowhere to land.I woudn't be scared at all❞

Puck & Jules


"Julian... Tu sais que tu n'as pas de pantalon?" Le  regard de Julian dériva vers ses cuisses puis vers ses genoux. No shit Sherlock. Elle avait remarqué. Le froid lui avait mordu la peau férocement mais sûrement moins que la honte qui la rongeait désormais. Cette blague de mauvais goût devenait de plus en plus embarrassante à mesure que les minutes s’égrenaient comme les gouttes d’eau glacée qui glissaient le long de sa colonne vertébrale. La jeune fille préféra se taire parce qu’elle ne voulait pas se montrer désobligeante. "Tes co-équipiers t'ont laissée rentrer comme ça? " La gryffondor laissa échapper un doux soupir avant de prononcer, d’un filet de voix très calme, paradoxe quand on avait connaissance de l’ esclandre qui avait rugit dans la Salle Commune quelques minutes auparavant. «Mon frère  est  rarement drôle mais en presque vingt-ans, je m’y suis habituée. Robert essaie de me rendre « plus présentable » pour un potentiel improbable futur stupide étalon. Il est de mèche avec ma mère qui tente de se reconvertir en dame marieuse…Mais ça ne m’intéresse pas ». Parce que je n’ai jamais aimé les garçons…et parce que tu m’intéresse toi.  La jeune rousse venait de relever la tête avec un sourire timide. Se laisser guider docilement et profiter de la chaleur bienfaisante que lui transmettait Siobhàn comme une onde de bonheur confus, coulant dans ses veines, chassant le gel et la peine. Julian aimait sa présence, elle était juste trop troublée pour se permettre d’en profiter. Petite, elle savait qu’elle ne pourrait jamais se cantonner au rôle de la princesse, piégée dans sa tour, attendant un baiser d’amour sincère d’un bellâtre de passage. Et pourtant, assise là, sur son lit, à observer l’écossaise, elle prit doucement conscience qu’elle venait de trouver son  chevalier dans son armure brillante.

Puck avait le don de lui rendre le sourire même lorsque tous les os de sa jambe avait été réduit en miettes à la suite d’une rencontre malencontreuse avec l’attrapeur de l’équipe adverse,  lors du dernier match contre les Serpentard l’année précédente. Elle ne s'était pas évanouie immédiatement. Elle avait vu l'équipe de secours arriver et avait sans doute laissé échapper une ou deux paroles incohérentes parlant de ciel et de paradis avant de sombrer définitivement. Il avait fallu chasser ses frères et ses amis de l’infirmerie et c’est elle qui lui avait tenu la main pendant que le Repouss’os faisait son œuvre. Cela l’avait sans doute aidé à ne pas gémir comme une gamine de deux ans. Depuis lors et ce malgré les vacances d’été, elle la croisait partout. Appartenant à la même maison, cela n’était étonnant, tête de souaffle. Dès qu’elle tournait la tête, elle croisait ses yeux clairs, au détour d’un couloir c’était sa chevelure ébène qui captait son attention. Julian se demandait comment ses proches prendraient la nouvelle. Comment réagiraient-ils si elle ramenait au lieu d’un jeune homme avenant, une pétulante et brillante jeune médicomage ? Tante Muriel ferait une crise cardiaque avant d’envoyer un feudeymon sur sa nièce adorée. Ses frères la chambreraient jusqu’à ce qu’elle demande grâce ou qu’elle ne les fasse taire de force. Quant à sa mère…Sa réaction demeurait la plus grande inconnue à cette équation. "Je vais te décrasser un peu les jambes." Le contact de la serviette sur ses jambes nues la fit frissonner. Les gestes de la sorcière étaient doux comme à chaque fois qu’elle lui prodiguait des soins. A croire que Julian faisait exprès de se blesser afin de trouver une excuse valable pour se baigner dans la présence solaire de l’apprenti médicomage. Autrement, elle préférait l’éviter, par crainte de paraître ridicule, par crainte également que son attraction, ses sentiments naissants et confus ne soient pas partagés. Ses goûts n’étaient pas partagés par la majorité. Elle avait peur. « J’ai pris un raccourci par les serres. Il se peut que j’ai rencontré des ronces…et un Filet du Diable. Et avant Robert et juste avant encore un cognard. » Elle baissa un peu le nez, un fin sourire venant étirer ses lèvres devant le ton mi courroucé, mi amusé de sa condisciple. « A chaque fois que l’on se parle, je suis toujours dans des états impossibles mais je tenais à te le préciser, il y a des jours où je ne me blesse pas. Par exemple, il y a trois jours. Rien. Un miracle. » Enfin si on omettait le
le coup qu'elle avait ramassé en cours de duel. Elle frotta doucement son coude avec l'une de ses expressions de sale gosse effrontée. «  Mais, je tenais à te remercier parce que  tu prends soin de moi que rien ne t'y oblige parce qu' on ne se connait pas vraiment…Mais c’est important pour moi...Et j'aimerai vraiment apprendre » Peut-être que parce que pour une fois, on faisait attention à elle, que pour une fois, on ne la prenait pas avec l’ensemble de sa fratrie mais comme un individu unique. Et qu’elle se sentait protégée si ce n’est aimée. Peut-être était-ce le choc sur la tête ou un courage sans nom mais saisissant la main de Siobhàn, elle l’invita à s’assoir à côté d’elle, assez proche pour que leurs genoux se touchent. Hésitante, Julian déclara avec une drôle de voix nouée par l’anxiété : « est-ce que tu veux bien rester un peu avec moi…je sais que tu dois avoir Merlin de travail et moi aussi mais tu es là et je suis là aussi, alors autant discuter, non ? Parce que être avec toi m'est plus agréable que de finir ce devoir sur les fondements de la magie du sang." Elle rougit furieusement, trébuchant sur les mots."Ce n'est pas comme si je disais ça parce que je te considère comme un passe-temps...Enfin, je pense que tu es plus agréable que tout autre activité... Et puis il fait froid et il pleut et ce n’est sans doute pas un temps pour travailler. Je t’aurais bien offert du thé ou un chocolat chaud mais selon la première exception à la loi de Gamp, je ne peux pas transformer cet oreiller en tasse fumante alors on peut juste rester ici... ou on peut aller braquer les cuisines ?  Et pour me faire pardonner, je veux bien te servir de cobaye pour tes TP de traumatologie… Parce que finalement je suis déjà ta plus fidèle patiente…pas que ça me dérange parce que tes sorts sont vraiment efficaces alors que les miens font un mal de chien et que ceux de Robert ont tendance à avoir des effets secondaires totalement désastreux. » Elle s’interrompit en détournant les yeux, rougissante et embarrassée. Parler c’était bien. Rester cohérente, c’était encore mieux. Julian pressa doucement sa main et ajouta faiblement :"Merlin, je suis en train de radoter, c'est ça ? "



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MessageSujet: Re: Falling in love is like jumping off a really tall building, Your head tells you, "Idiot you’re gonna die."   Falling in love is like jumping off a really tall building, Your head tells you, "Idiot you’re gonna die." EmptySam 29 Nov - 15:31

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Siobhàn ∞ Julian
 Les jambes de Julian sèches, propres et guéries, Siobhàn eut tout le mal du monde à s’en detacher. Comme luttant contre un champ magnétique l’attirant vers la peau de la jeune sorcière, Siobhàn finit par se lever, passant la serviette sur ses mains comme si les arracher à leur souhait avait été douloureux.

« J’ai pris un raccourci par les serres. Il se peut que j’ai rencontré des ronces…et un Filet du Diable. Et avant Robert et juste avant encore un Cognard » lui répondit Jules, expliquant ses séquelles désormais disparue.

« Encore heureux que tu n’aies pas rencontré, Rusard ! Avec toute la boue que tu as ramenée j’aurais dû te rafistoler pièce par pièce ! » répondit Siobhàn avec un sourire amusé. Elle rouvrit l’armoire de Julian pour y ranger la serviette, puis en sortit une chemise et une jupe secs, ainsi que des chaussetes et des sous-vêtements dans lesquels elle s’efforça de ne pas s’éterniser. Jules était encore dans son t-shirt trempé, il valait mieux qu’elle se change si elle ne voulait pas tomber malade. « Tiens ! Tu es absolument ravissante dans ce t-shirt, mais je préfèrerai te voir dans des vêtements secs. » Mensonge ! Elle préfèrerait de très loin la voir sans rien du tout, mais Siobhàn se retourna tout de même pour laisser Jules se changer.

« A chaque fois que l’on se parle, je suis toujours dans des états impossibles » dit Jules dans son dos alors qu’elle se changeait. Siobhàn avait toute les difficultés du monde à se concentrer sur ce qu’elle disait et ne pas tenter un regard discret par-dessus son épaule…  « mais je tenais à te le préciser, il y a des jours où je ne me blesse pas. Par exemple, il y a trois jours. Rien. Un miracle ! »

Siobhàn voulu répondre, mais ses mots se perdirent dans sa gorge serrée, et elle ne parvint qu’à tousser un court moment. Merlin soit loué, Jules ne sembla pas y accorder plus d’attention qu’à une toux habituelle, et poursuivit.

« Mais, je tenais à te remercier parce que  tu prends soin de moi que rien ne t'y oblige parce qu' on ne se connait pas vraiment… Mais c’est important pour moi... Et j'aimerai vraiment apprendre… »

Impossible ! Il était simplement impossible d’écouter ce qu’elle disait quand le cerveau de Siobhàn était littéralement inondé par ce qu’il devait se passer derrière elle. Le moindre bruit de froissement de tissu semblait décuplé à ses oreilles et il lui fallait toute sa volonté pour lutter contre ses muscles qui ne demandaient qu’à se retourner…

Siobhàn sentit soudain la main fraîche de Jules prendre la sienne et la tirer vers elle. L’Ecossais sentit une brûlure mille fois plus intense qu’une gorgée de whisky l’envahir et son souffle se prit dans sa gorge. Mais quand elle se retourna, Jules était habillée dans ses vêtements secs et elle était assise sur son lit, où elle tirait Siobhàn à côté d’elle. L’Ecossaise put respirer à nouveau, mais son cœur battait toujours la chamade. Peu importe les rêves et images voluptueuses qui pouvaient envahir son imagination, Jules n’était jamais aussi belle que quand Siobhàn ne posait réellement ses yeux sur elle. Ses tâches de rousseurs étaient comme un ciel illuminé d’étoiles, innombrables, fascinantes. Ses cheveux étaient de la couleur du soleil couchant sur les nuages, brûlant, vif, attirant. Siobhàn ne pouvait en détacher ses yeux. Jules se remit à parler, et l’Ecossaise put enfin se remettre les idées quelque peu en place.

« Est-ce que tu veux bien rester un peu avec moi…je sais que tu dois avoir Merlin de travail et moi aussi mais tu es là et je suis là aussi, alors autant discuter, non ? Parce qu’être avec toi m'est plus agréable que de finir ce devoir sur les fondements de la magie du sang. »  

Alors ça, c’était du changement ! Julian, sa petite Jules qui revenait toujours vers elle avec quelque chose à soigner, puis passait le reste de la journée à l’éviter, lui demandait ce soir de rester avec elle. Siobhàn était émerveillée. Elle ne cherchait jamais à s’imposer à la belle rousse. Elle avait compris qu’elle lui plaisait, cela se voyait à la façon dont ses yeux cherchaient et évitait son regard à la fois, à la manière dont ses joues s’embrasaient chaque fois qu’elle se rencontraient… Et surtout, Jules ne l’avait jamais, jamais ne serait-ce même que taquinée, elle qui était habituellement la grande gueule de Poudlard. Non, elle n’avait jamais douté des sentiments de Jules à son égard. Mais la sorcière était plus jeune qu’elle, et Siobhàn savait qu’elle n’avait jamais été avec une fille auparavant. Elle ne voulait pas la brusquer. Moïra n’avait jamais pu assumer leur relation devant ses amis et sa famille, et c’est ce qui les avaient tuées à long terme. Siobhàn ne voulait cette fois pas reproduire la même erreur avec Jules. Surtout pas avec Jules. Elle n’avait jamais aimé quiconque comme ça avant. Plus qu’une passion dévorante qui occupait ses pensées du réveil au coucher, c’était également une certitude rassurante, qui lui apportait une sérénité au milieu des difficultés de ses études. Peu importe le temps dont Jules aurait besoin, Siobhàn avait toujours su qu’elle saurait attendre… Mais ce soir, l’attente était peut-être finie…

« Ce n'est pas comme si je disais ça parce que je te considère comme un passe-temps...Enfin, je pense que tu es plus agréable que toute autre activité... »  A ces mots, le cœur de Siobhàn fit un bon dans sa poitrine. Il n’y avait plus de doute. Julian Weasley était en train de passer aux aveux. « Et puis il fait froid et il pleut et ce n’est sans doute pas un temps pour travailler. Je t’aurais bien offert du thé ou un chocolat chaud mais selon la première exception à la loi de Gamp, je ne peux pas transformer cet oreiller en tasse fumante alors on peut juste rester ici... ou on peut aller braquer les cuisines ? » La laissant parler, Siobhàn avait doucement mis sa main dans ses cheveux, puis sur sa joue, lui signifiant en un geste qu’elle comprenait ce que Julian tentait de lui dire en un milliers de mots confus.  « Et pour me faire pardonner, je veux bien te servir de cobaye pour tes TP de traumatologie… Parce que finalement je suis déjà ta plus fidèle patiente… » Siobhàn, ne la quittant absolument pas des yeux et ne cessant de lui caresser la joue, acquiesça vaguement en s’approchant de son visage. « …pas que ça me dérange parce que tes sorts sont vraiment efficaces alors que les miens font un mal de chien et que ceux de Robert ont tendance à avoir des effets secondaires totalement désastreux. » Jules s’interrompit soudain, ainsi que Siobhàn, qui n’était alors plus qu’à quelques centimètres du visage de Jules. Elle ne s’était vraiment pas attendu à entendre le nom du frère de Jules à ce moment-là.

« Merlin, je suis en train de radoter, c'est ça ? » murmura Jules, et Siobhàn sentit son souffle sur ses lèvres.

« Juste, ne parle plus de ton frère. » lui répondit-elle avant de délicatement poser ses lèvres sur les siennes.

C’était un baiser doux, immobile et fragile, qu’un simple mouvement pouvait briser. Siobhàn souhaitait laisser à Jules un échappatoire si elle n’était pas prête. Mais pour le moment, les yeux fermés, l’Ecossaise s’ennivrait de l’odeur de Julian, de ses cheveux, de sa peau. Elle sentait la pluie, et conservait encore la légère odeur de cuir de ses protections de Quidditch. Elle sentait sous ses doigts les cheveux humides de Julian, sa peau douce et brûlante. Un air de cornemuse lui vint soudain à l’esprit « Better lo’ed you canna be » et emportée par l’élan des Highlands, Siobhàn prit le visage de Julian entre ses mains et l’attira avec plus de force vers elle, enserrant ses lèvres entre les siennes, se mettant à genoux sur son lit pour se rapprocher davantage d’elle, la dominant légèrement. Elle n’était plus qu’à deux doigts de se laisser complètement submergée par ses sentiments et de l’allonger doucement sous elle…
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