Intrigue: Les Corbeaux

Hiboux envoyés : 157 Date d'inscription : 14/09/2014 Points : 10

En cette froide matinée de novembre, les élèves de Poudlard s’apprêtaient à descendre dans la Grande Salle prendre leur petit-déjeuner quand un vacarme épouvantable se fit entendre, ce même vacarme annonçant l’arrivée des hiboux venus exprès apporter le courrier. Oh, cela n’avait rien de surprenant finalement pour les jeunes sorciers et pourtant en ce lundi matin ce n’était pas une trentaine d’hiboux comme à l’accoutumée (après tout, tout le monde n’avait pas la chance d’être abonné à la Gazette des Sorciers !) mais…plusieurs centaines de corbeaux ! Du jamais vu à Poudlard ! Si quelques élèves se mirent à paniquer devant les cris, les fientes et les battements d’ailes rageurs, bien vite les oiseaux du malheur reprirent leur envol après avoir déposé leur seule et unique lettre à chacun des élèves présents. Si la stupeur gagna même les professeurs, bien vite les premiers curieux déplièrent le parchemin et purent lire :

17 nevembre 1982

« Tenez toujours divisés vos opposants : votre propre puissance en dépend. Soyez celui qui fera la différence, soyez celui qui osera prendre ce que lui revient de droit. Trois mots et vous serez seigneur : Ad hominem Horcuxe.

Un ami qui vous veut du bien. »

Si la perplexité gagna la plupart des élèves, certains se mirent à rigoler en chiffonnant le parchemin tandis que d’autres échangèrent quelques mots avec leur voisin, inquiets ou encore amusés parce qui devait être une mauvaise blague certes…mais une mauvaise blague de haut vol ! Et vous, quelle sera votre réaction ? Vivez cet étrange instant dans la salle commune !

HJ: Cette première intrigue permettra à votre personnage de se souvenir qu’il a bel et bien un horcruxe et si personne ne l’a encore cherché pour le moment, il serait peut-être temps de le chercher et le mettre à l’abri ! Décrivez la réaction de votre personnage, soyez réaliste et faites vous plaisir ! Aucun nombre de lignes n’est imposé !

Les Corbeaux

« taste like danger »

Une nuée de plume noire accueillis les élèves qui venaient prendre leur petit déjeuner. Des corbeaux, des centaines de corbeaux qui s'envolait par la fenêtre après avoir laisser sur leur passage des fientes et un message de mauvais goût. Hecate fixait avec sévérité le morceaux de parchemin qu'elle tenait en main. Cela ne lui plaisait guère. Soigneusement elle pliait le papier et le glissa dans sa poche. On ne savait jamais. Cette histoire d'Horcuxe lui était revenue en tête récemment, mais elle ne pensait pas qu'elle se rappellerait aussi vivement à l'ensemble des élèves de l'école. Il devenait important de faire des recherches et de trouver le sien. La jeune fille n'avait pas grand chose à faire de la puissance, mais elle n'avait guère envie que quelqu'un mette la main sur ce qui lui appartenait... ou plutôt sur ce qui était une part d'elle même. Ad hominem Horcuxe... Dire qu'elle avait refuser d'étudier le latin...

La blonde tourna la tête pour chercher son cousin des yeux. Si il fallait parler d'une partie de son âme, il n'y avait qu'une seule personne en qui elle avait pleinement confiance et c'était lui. Il y a quelques jours de cela elle lui avait déjà proposer de faire des recherches à ce sujet. C'était peut être là l'occasion de les concrétiser ? La blonde se mit à se frayer un chemin parmi les élèves, en poussant légèrement certain. Son regard bleu gris passait sur les visages, en cherchant un seul familier. « - Excusez-moi, pouvez-vous me laisser passer ? Pardon... » Sa voix commençait à laissé passé une certaine impatience, finalement elle finit par appeler dans l'espoir que son cousin l'entende et vienne à sa rencontre. « - Arès ? Arès William Malefoy ! »

Les corbeaux

Le petit déjeuné était, pour beaucoup d’élèves, le moment où ils prenaient le temps de se réveiller et se préparaient psychologiquement à affronter une nouvelle journée composée de cours. Cela semblait plutôt bien parti jusqu’à ce que brusquement ce petit-déjeuner soit perturbé par une nuée de corbeaux. Surpris, par cette arrivée intempestive, Arès n’en conserva pas moins un calme apparent bien qu’à cause de la panique des oiseaux aillant laisser des traces de leur passage, cela avait coupé l’envie de déjeuné au jeune homme. En même temps, avec tous les aliments souillés par la fientes des volatiles, il y avait de quoi vous couper l’appétit. Passant sur ce détail, il prit la lettre qu’un des corbeaux avait déposée face à lui. Il l’ouvrit et lut attentivement le cours message provenant du fameux « ami ». Il lâcha un soupire.

Sous la panique, certains élèves s’étaient levés et éloignés des tables, mais à présent, certains rigolaient, d’autres prenaient les choses avec sérieux. Arès faisait parti de cette deuxième catégorie. Aussitôt, il partit dans ses pensées, ne se préoccupant plus un seul instant des personnes qui se trouvaient autour de lui. Le regard perdu dans le vide, il réfléchit à la situation pendant plusieurs secondes jusqu’à ce qu’une voix familière ne s’élève pas très loin de lui. Revenant à la réalité, il se leva de sa place et jeta un coup d’œil autour de lui avant de voir la chevelure blonde typique des Malefoy. Elle se trouvait au beau milieu des élèves qui s’étaient éloignés des tables quand la nuée de corbeaux était apparue. Se frayant à son tour un chemin jusqu’à Hécate, celle-ci apparut dos à lui. Avec une certaine délicatesse, il lui attrapa la main pour la tourner vers lui. Un léger sourire se dessina sur les lèvres d’Arès.

- Tu me cherchais, cousine ?

L’un comme l’autre savait pertinemment que quelques jours plus tôt, Cat lui avait demandé d’essayer d’obtenir une autorisation pour avoir accès à la réserve afin de faire des recherches. Et il était persuadé que le moment était venu pour eux de concrétiser ce qu’ils s’étaient dit via hiboux. Sauf qu’un hic se posait pour l’instant, c’était qu’Arès n’avait toujours pas obtenu d’autorisation… Enfin, comme il le savait, autorisation ou pas, Hécate et lui trouveraient bien un moyen de faire sans. Ils étaient peut-être à Serdaigle, l’un comme l’autre, mais ils étaient aussi des Malefoy.

- Je suppose que c’est le moment, non ?

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