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 Au coin de ses longs cils fièvreux perlait l'infirni désir.

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Admine
Rhéa F. Ó Cathasaigh
Rhéa F. Ó Cathasaigh

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MessageSujet: Au coin de ses longs cils fièvreux perlait l'infirni désir.    Au coin de ses longs cils fièvreux perlait l'infirni désir.  EmptyMer 15 Oct - 17:44

Rhéa Freyja Ó Cathasaigh


Date et Lieu de Naissance + Rien de bien original quand l’on braque la lumière sur le lieu et la date de naissance de Rhéa : elle est née un 10 novembre à Sainte-Mangouste, d’année 1963. Britannique, donc : oui ! mais pas seulement… Elle ne jure que par son autre nationalité qui est bien plus cool, bien plus originale. Vous ne devinez pas ? Vraiment ? De ce pays où ses cheveux roux sont le signe d’appartenance à la contrée... Toujours pas ? Irlande, nous avons un vainqueur ! Et oui, irlandaise… et fière en plus ! Age et Année d'Etudes +Aujourd’hui âgée de dix-huit années, elle soufflera dans quelques semaines sa dix-neuvième bougie. Elle supporte encore mais sait pertinemment que la vingtième sera une étape difficile pour elle qui ne veut pas grandir. On appelle ça syndrome de Peter-Pan, qu’on dit. Pour les études, elle n’a pas eu trop le choix, il a fallu continuer et la voici aujourd’hui en première année de CIEM et ce Albus Dumbledore seul sait comment. Loin d’être passionnée des salles de classes, Rhéa a rarement excellé et, déjà lors de ses BUSES, elle fût bien surprise d’en réussir. Elle en a réussi sept sur les neufs qu’elle a passées mais a piètrement échoué les examens de sortilèges et d'histoire de la magie ; l’irlandaise a cependant obtenu deux « optimal » : dans ses options, en étude des runes et en divination. Elle n’essuya qu’un échec lors de ses aspics et ce en histoire des moldus. Cursus Scolaire + Le choix fût relativement aisé pour Rhéa. Bien qu’elle ait longtemps hésité entre sportive d’élite, peintre, écrivaine et botaniste : son cœur a toujours balancé pour les plantes. Ainsi, c’est sans surprise qu’elle sauta sur l’occasion de prendre des cours d’herboristerie en s’inscrivant dans le cursus de Médicomagie. C’est alors qu’on vit chez elle un véritable changement. Si elle ne crochait pas vraiment lors de son cycle initial, son choix de cursus l’a radicalement changée. Après tout ; elle suit le même cursus que les futurs médecins ! Et qui dit médecine, dit travail. Et oui, les amis…travail et acharné, en plus de ça ! Nature du Sang + Sang d’Automne comme sans d’Hiver, parfois il se glace, et d’autres, il coagule. À y bien penser, elle serait tentée de dire qu’elle l’aperçoit bleu à travers la clarté de sa peau pâle.  Mais quand il coule… À ça quand il coule ! Il devient rouge, de ce rouge carmin que l’on attribuerait plus volontiers aux coquelicots joyeux qu’à ce nectar ferreux qui coule lorsque l’on s’égratigne. Noir ou blanc, le fond est le même, n’en-est-il pas de même du sang ? Elle évite les pressions inquisitrices des nombreux curieux qui l’oppressent. Luttant vaillamment ; elle en rit, la Valkyrie. Officieusement, personne ne le sait vraiment, elle ne répond pas quand on le lui demande car cette question n’a pas lieu d’être hormis celui d’alimenter un racisme pitoyable à l’encontre de la différence. Officiellement cependant, elle est de sang-mêlé. Baguette Magique + Elle ne l’appelle pas baguette mais bel et bien bout de bois. Bout de bois magique, ouais c’est ça. Car du somptueux des baguettes françaises l’artéfact magique a tout à jalouser. Là où le bon pain parfume l’air de saveurs exquises, cet instrument a plus souvent l’odeur du chien mouillé. Bois de cèdre et cœur en plume de phénix, 26 centimètres ; jamais elle n’a été chercher signification plus profonde. Elle se refuse encore à lui répondre totalement et ce malgré leurs longues années de collaboration, ce qui fait de Rhéa une bien piètre adversaire de duel et une élève déplorable en sortilèges. Il y’a l’astronomie, pour compenser… Patronus + Son patronus se matérialise en Fennec et, malgré la forme atypique de ce renard des sables, Rhéa ne peut s’empêcher d’apprécier son patronus. Elle ne saurait trop dire si cette affection démesurée est due au fait que, douée comme elle l’est, elle a pris un an de plus que tout le monde avant de le faire apparaître ou bien au fait qu’il sache complètement combler son besoin d’originalité, enfin bon, le résultat est le même : elle devient Fennec et elle en est fière  Epouvantard + C’est certainement bête, sûrement bien plus compréhensible. Elle est tétanisée par l’eau. Mais concevons seulement qu’une goutte d’eau ne lui fasse pas peur, que les bains non plus –et ce bien qu’elle leur préfère les douches- mais qu’elle est complètement paralysée devant un lac, qu’elle préfère se dorer la peau sur le sable fin de l’océan plutôt que de plonger dans ses abysses. Son épouvantard la représente, elle, entrain de se noyer sans que personne ne vienne, sans que personne ne saigne et, peu à peu, la mort. Éternelle.  Statut + Sur son passeport, il est marqué célibataire…mais il est aussi marqué 1m55 alors qu’elle en fait 1.60 et qu’elle pestera mille fois afin que ça vous rentre dans le crâne. Un peu volage, elle enchaine les relations sans lendemain, les plus chanceux durent quelques mois mais ce n’est jamais vraiment sérieux. Rhéa aime trop la vie ; c’est son indépendance qu’elle chérit. Elle a cependant déjà été amoureuse… une fois ! Mais ça c’est plutôt mal terminé et elle ne veut pas en parler, alors, elle évite. L’amour on ne peut s’y fier, et pour ce qui lui manque : elle a sa sœur et pour la tendresse, c’est amplement suffisant.  Avatar + Jane Levy. Crédits + Kiri & Tumblr, ce coffre aux trésors.

Les points essentiels de ma vie
Je suis plutôt mauvaise élève, carrément cancre et les études, ça n’a jamais été trop mon truc. ❖ Je suis féminine à ma façon mais c’est vrai que souvent, on m’appelle « garçon manqué » même si je préfère le surnom de nom grand frère pour qui je suis « sauvageonne ». ❖ Quand je ne vais pas bien, je n’aime pas être entourée ; alors, je m’isole. ❖ J’ai un caractère volcanique et bien trop souvent, je m’énerve pour rien. ❖ J’ai beaucoup de mal à faire confiance aux gens et il arrive à certains incongrus de me juger hautaine et froide, si seulement ils savaient à quel point ils se trompent. ❖ La personne la plus importante dans ma vie, c’est Déméter. Deux pour le prix d’une, c’est comme ça quand il s’agit de jumelles. ❖ Je suis plus rousse que rousse, FOR THE WIN les gars. ❖ Dans le genre gourmande, on ne fait pas mieux. J’adore les sucreries même si ça ne m’empêche pas d’être relativement difficile lorsqu’il s’agit de nourriture. ❖ Je joue du violon depuis 13 ans et mon plus grand rêve serait d’aller voir un jour l’Orchestre Irlandais jouer sur scène. ❖ Ça m’éclaterait de jouer de la cornemuse. ❖ Je me sens bien plus irlandaise que britannique et à force d’imiter leur accent depuis que je suis gamine, il m’arrive d’avoir une prononciation plutôt loquace de certains mots. ❖ J’ai fait du rock’n’roll acrobatique pendant 8 ans et aujourd’hui, je m’entraine pour le Quidditch car je ne supporte pas de ne pas faire de sport. ❖ Pour ne citer que trois défaut je vais faire court : susceptible, rancunière, mauvaise perdante. ❖ Pour les qualités je dirais : sincère, fidèle, téméraire. ❖ Plus tard, j’aimerais être botaniste et je suis prête à mettre toute la patience qu’il faut dans ce projet, comme quoi, tout le monde peut changer. Regardez moi ! J’ai mis mon impatience légendaire de côté afin d’atteindre cet objectif (enfin, pour l’instant…) ❖ Je suis tête brulée et je fonce souvent sans réfléchir, ça a bien failli me coûter des membres, cette histoire. ❖ A mon avis, les femmes valent tout autant que les hommes et c’est pourquoi je me suis instaurée le leitmotiv de le leur prouver. ❖ Compétitrice comme pas deux, jamais je n’abandonnerai un défi qui ne soit pas relevé. ❖ J'ai horreur de parler de moi ! Donc pardonnez-moi, je crois que je vais m'arrêter là.

Gryffondor
Si on me demandait aujourd’hui de choisir la maison dans laquelle je pense que je m’épanouirais le mieux, mon choix serait certainement catégorique : Gryffondor, et avec les honneurs ! Non, je veux dire, avec ma sœur ; on s’est toujours vues comme des lionnes, comme des battantes. D’ailleurs, ce n’est pas pour rien que mon doudou – quand j’étais plus jeune, évidemment- était un lionceau. Certes, je ne rugis pas si fort mais je vous promets que ça s’en approche dès que je commence à monter dans les tours ! Puis, pourquoi pas Serpentard, vous me direz. Ah ça non alors ! Les serpents et le noir sordide des cachots, c’est vraiment pas mon truc, ça ! Et vu que les deux maisons vont de pair – ah oui, quand même, je ne suis pas inculte, je connais leurs rivalités – je m’avancerais bien à dire que Gryffondor reste mon premier choix et ce plutôt deux fois qu’une !  
Poufsouffle
Je crois bien que j’aurais choisi Poufsouffle un peu par débit, bien que je trouve ça dommage. Je n’ai rien à reprocher aux jaunes et noirs qui m’ont toujours fait beaucoup rire. Cependant, je pense que leur engouement excessif et constant m’aurait un peu trop vite fatiguée. Parfois, j’ai besoin de calme et de me retrouver seule. Alors je m’isole. Des heures durant. Mais ça, ce n’est pas vraiment possible quand ta maison c'est Poufsouffle ; c’est pas comme si tes camarades étaient prêts à te foutre la paix. Ils fourmillent tous ensemble et la solitude, ça ne les connaît pas. A la longue, ça m’épuiserait, mais pourquoi pas ! Parlons à présent de Serdaigle… Je pense que s’il y a bien une maison où jamais je n’aurais ma place ; c’est bien Serdaigle. Premièrement : je n’aime pas le bleu, ça ne me va pas, alors porter leurs couleurs… En plus, j’aime pas travailler et je le fait seulement afin de pouvoir obtenir le métier de mes rêves plus tard, alors vous voyez … j’aurais vraiment fait tâche parmi les érudits !

Brioche
Pour les présentations, je vais faire bref car je vous en ai déjà préparée une bien jolie dans la présentation du staff face Moi c’est Christelle, sur le net, on m’appelle plutôt Brioche. Géographiquement parlant, je réside au pays des vaches et ce depuis déjà vingt-et-un ans. Si je me suis inscrite c’est qu’il y en a une ici qui trouve toujours les mots pour me faire fondre sur ses projets et que celui-ci n’a pas dérogé pas à la règle et m’a littéralement taper dans l’œil… et j’espère qu’il en sera de même pour vous ! Dans la vie, je finis mon bachelor de Psychologie (et oui les futurs psys, si vous cherchez quelqu’un pour parler de Freud, de Ach et de Milgram, je suis votre homme ! Femme, pardon !) sinon j’ai pas mal de hobbys que vous découvrirez sûrement au fil du temps. Je me réjouis de tous vous rencontrer et… je vous aime déjà !  love




J'accepte le règlement du forum et m'engage à participer activement à sa vie.
J'accepte l'intervention ponctuelle de PNJ dans mes topics si jugé nécessaire.
En cas de suppression, j'accepte que mon personnage soit cité lors d'une intrigue.

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Dernière édition par Rhéa F. Ó Cathasaigh le Jeu 23 Oct - 10:07, édité 25 fois
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Admine
Rhéa F. Ó Cathasaigh
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MessageSujet: Re: Au coin de ses longs cils fièvreux perlait l'infirni désir.    Au coin de ses longs cils fièvreux perlait l'infirni désir.  EmptyMer 15 Oct - 17:45

l'histoire de ma vie

it's to cold outside for angels to fly


Allez, viens Demi, on fait la course. La dernière à la bouée a perdu, tu me suis ?


J’ai nagé, nagé loin, nagé vite. L’eau était froide mais je m’en fichais. Tout ce qui comptait pour moi, c’était de gagner, d’oublier. Et pourtant Dieu seul sait combien de fois j’aurais laissé gagner Déméter, mais ce jour-là, quelque chose était différent. Je lui en voulais secrètement tout en le lui taisant. Je lui en voulais d’avoir tenu ce secret et ce d’autant plus que je m’en doutais. Mais je lui en voulais à lui aussi ; à cet homme à qui toutes deux nous faisions confiance. C’était simple et concis : tout en lui me dégoutait aujourd’hui. C’était égoïste et aujourd’hui je m’en excuse. Pardon Demi. Et c’est tout ce que je sus dire lors du jugement dernier. Parce qu’après, je ne me souviens de rien. Je sais juste qu’à cet instant ; je n’avais plus mal, je ne lui en voulais plus. Les crocs enragés de cette torture silencieuse enfin m’avaient lâché. Mes paupières étaient lourdes et je me souviens n’avoir que peu senti les larmes qui coulaient sur mes joues avant de perdre connaissance. Leur fusion surprenante avec l’eau salée galvanisait pourtant l’épiderme de mes pommettes sans que je n’en souffre. Peu à peu, elles se sont fermées, mes paupières et alors j’ai compris : j’étais en train de perdre conscience. J’allais crever là, en plein milieu de l’océan. Entourée de tentacules désireuses de se saisir de ma dépouille. Car au fond de moi je savais bien que Déméter ne m’avait pas suivi, que ma réaction avait été immature, irréfléchie et dangereuse mais je n’avais su réagir autrement à l’horreur de cette confession. Personne ne m’avait suivi, j’étais seule.

Un dernier lancement dans  la jambe me ramena à la raison avant que je ne m’écroule sous la douleur de la crampe qui s’empara alors de mon corps tout entier. A ce moment là, il m’aurait été légitime que de maudire ce hasard facétieux de m’ôter la vie au moment même où ma sœur aurait eu le plus besoin de moi. Je ne le fis pas ; il me parût plus judicieux de remercier cette vie pour ce qu’elle avait su m’offrir. Solitaire, courageuse, inconsciente.  Impuissante, j’écoutais mon pouls faiblir, mon âme partir. Et alors seulement, quand je pensais à ma vie, je me rendais compte que je n’en aurais choisi de différente. Mes parents me prénommèrent Rhéa - prononcé R-é-a. Fille du ciel, aussi de la terre. Les rumeurs allaient bon dire mais je n’étais ni divine ni vraiment humaine. Rhéa rêveuse, Rhéa curieuse. Synonyme de Pandore ; je cachais mes secrets d’une manière bien singulière. Les secrets d’une vie qui s’effritait aujourd’hui. Ils s’en allaient avec les flots, au loin. Adieu, ne revenez point ! En second, j’avais coutume de répondre au nom de Freyja. De la Grèce antique à la mythologie nordique. Belle à Vénus ce que Guerrière à Minerve : ni dame, ni vraiment fille, je restais femme, moi, la Valkyrie. Mais ma hargne aujourd’hui semblait s’envoler, elle aussi.

Je me souviens avoir pensé à mes parents. Ces parents si fiers et pourtant accablés par la honte. Cette honte de ne pas faire partie du cercle fermé des sangs purs. Et j’aurais voulu leur dire –une dernière fois- que la valeur d’un sorcier ne se jugeait pas à la nature de son sang. J’aurais voulu dire à mon père que le métissage de son sang n’avait rien de malheureux, que la sélection naturelle n’avait pas favorisé le brassage génétique pour rien et que les bâtards étaient plus robustes. J’aurais rêvé lui greffer un sourire. Et ma mère… J’aurais souhaité dire à ma mère ô combien j’admirais ses qualités de femme, sa force et son pouvoir. Et je pensais alors à ce frère que je craignais tout autant que j’aimais profondément. Celui qui, non content de voir mon manque de féminité parfois, me surnommait la sauvageonne. Et Déméter. Cette moitié même de ma moitié que je n’avais su protéger. Je l’avais frauduleusement laissée entre les mains de ce monstre pour quelques activités dans le parc ou dans le jardin. J’aurais tant aimé lui dire une dernière fois que sans elle je n’étais rien, qu’elle n’était pas qu’une moitié, mais qu’elle était mon tout. Quelques bulles s’évasaient alors de l’embrasure de mes lèvres et ne présageaient rien de bon pour ma survie. En attendant, le défilé de ma vie me serrait le cœur à en vomir de souvenirs. Tout cet argent que nous dépensions bêtement, Déméter et moi, pour les dernières coutures à la mode. Nos géniteurs se tuaient au commerce et nous flambions leurs revenus avec une frivolité bien trop légère. Jamais alors je n’avais réalisé la chance que j’avais d’être née dans une famille aisée, de pouvoir jouir des bonheurs de la bienséance sans redouter l’épée de Damoclès des factures à payer.

Et moi qui cherchais l’originalité dans tout ce que je faisais, j’aurais été plutôt comblée, si j’avais pu mourir ainsi, à l’autre bout du monde, pendant les premières vacances sur un autre continent. Cependant, une violente poigne me tira de ce comma qui n’avait su durer et m'arracha à ce flash-back inopportun. Mon heure n’était pas encore venue. Quand j’ouvris à nouveau les yeux, j’étais morte de froid, mais surtout de honte. Pardon, Demi, pardon. Je la voyais pleurer sur ce qui aurait du être ma carcasse et j’essayai alors de me saisir de sa main : impossible. Mes muscles ne me répondaient pas, j’étais encore trop faible et l’eau dans mes poumons m’empêchait de m’exprimer, ne serait-ce que pour dire aux miens à quel point j’avais eu peur. Car oui, j’avais bel et bien eu peur. Moi Rhéa, moi la courageuse, l’insubmersible déesse. J’étais morte de trouille. (Et je le suis toujours, aujourd’hui, 7 ans après, tétanisée à la simple idée de me voir plonger la tête sous l’eau du lac du château.)  

Si je vous raconte ça aujourd’hui, c’est parce que c’est certainement l’événement de ma vie qui en raconte le plus tout en taisant le moins. J’aurais pu vous raconter mon arrivée au château, les moqueries sur mon sang ou sur ma couleur de cheveux, les jalousies devant l’aisance de mon statut, de celui de mes parents, de celui de ma famille, mais je n’aurais su me définir telle que je souhaite me présenter à vous. J’ai toujours gardé la tête haute devant ces futilités et pour rien au monde je n’échangerai mon statut de sang-mêlée et bien moins encore celui de rousse. Si vraiment il me fallait aujourd’hui décrire Poudlard, je le ferais en rapportant cette montagne d’hypocrisie qui y règne. Ces sourires entre les différentes maisons ne sont que des façades et je vous dirais à quel point cela me dégoute. J’ai appris à me méfier, à ne faire confiance qu’à ceux qui le méritent vraiment et, croyez-moi ou non, vous seriez bien surpris si je vous disais que même votre plus proche cousin est capable de vous trahir. Je me compare parfois à Robin des bois ; bien que je ne sache donner et bien moins encore voler. De mon mieux, j’aide les plus faibles à se défendre et je vomis au visage de ceux qui essaient de s’attaquer aux plus jeunes. Pour l’anecdote, il m’est arrivé plus d’une fois de me battre pour défendre mes idéaux. Féministe, sang-mêlée et rousse ! Oui, rien que ça.


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Dernière édition par Rhéa F. Ó Cathasaigh le Mer 22 Oct - 13:15, édité 3 fois
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Le Choixpeau Magique
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MessageSujet: Re: Au coin de ses longs cils fièvreux perlait l'infirni désir.    Au coin de ses longs cils fièvreux perlait l'infirni désir.  EmptyVen 17 Oct - 15:17

Validé !


Bienvenue chez les Gryffondor ! Ta tête brûlée et ton courage ont eu raison de ta loyauté et de ton ambition. Je ne pouvais me résoudre à t'envoyer à Serpentard tant tu n'y aurais pas eu ta place et malgré que Poufsouffle aurait certainement pu t'accueillir de la meilleure des manières, Gryffondor est mon dernier mot!

Tu fais officiellement parti de la famille !
Tu l’as compris, tu fais enfin parti des nôtres ! Félicitations !
Maintenant que tu fais parti de la famille, tu as enfin accès à l’ensemble du forum et nous t’encourageons vivement à l’explorer de fond en comble mais pas de panique, voici un petit guide qui pourra t’être utile dans ta quête : tout d’abord, si tu es le membre d’une famille de la saga, il sera indispensable que tu te recenses. Ceci fait, tu pourras aller poster ta fiche de liens, ta fiche de topics et ton Hibou ! Ces étapes sont indispensables pour bien démarrer sur le forum (et n’oublie jamais : une fiche de lien bien renseignée attirera bien plus de curieux qu’une fiche tristement vide !).

En ce qui concerne la partie Hors-Jeu, nous te conseillons de prendre connaissance du Miroir du Risèd qui te permettra de transmettre tes demandes aux membres du Staff ainsi que t’informer sur le [/url=https://pieces-of-me.forumactif.org/f112-la-coupe-des-quatre-maisons]système de points[/url] mis en place sur POM ! Sans être le clou du spectacle, ces points permettront notamment de gagner la coupe des Quatre Maisons à la fin de l’année mais également…élire les membres du mois !

Bref sur ce, n’hésite pas à te lancer dans l’aventure et si tu veux prendre une pause, rejoins-nous sur le flood ou encore sur la Chat-Box !

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